Première librairie anglaise de Paris, la chicissime librairie Galignani fut fondée en 1801 par l’italien Giovanni Antonio Galignani, famille d’éditeurs lombarde depuis le XVIeme siècle.

Épicentre de la culture britannique où l’on pouvait acheter la Revue Britannique de 1825 à 1900, la librairie incarnait en quelque sorte l’anglomanie du siècle de Victoria.

On y trouvait également le Messenger premier quotidien en anglais que l’on trouvait en France. La très riche histoire des lieux est détaillée sur le site de la librairie en lien ci-dessous.

Rue de Rivoli, en face des Tuileries, non loin de la Place Vendôme, cette librairie offre de nos jours non seulement un très grand nombre de livres en anglais mais également probablement le plus exhaustif rayon de livres d’art, de mode et d’art de vivre de la capitale, plus riche à certains égards que la pourtant très belle librairie du musée du Louvre juste en face.

Il était de notoriété publique que Karl Lagerfeld faisait acheter quasiment toutes les nouveautés de livres d’art en cette librairie dont on peut voir le formidable spectacle en sa propre librairie rue de Lille de l’autre côté de la Seine, l’extraordinaire librairie 7L. Au 7 rue de Lille, Paris 7ème. D’une rive l’autre.

La librairie Galignani organise de très nombreuses signatures ouvertes à tous, elle est très certainement l’une des plus vivantes, l’une des plus attachantes de la capitale. So British. Si Parisienne. Si unique.

Texte de Thomas Drelon

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