Cité internationale universitaire de Paris

 

D’une architecture très late Tudor early Stuart, en un mot de style élisabéthain, voire jacobéen, le Collège Franco-Britannique de la cité universitaire du 14eme arrondissement fut construit au lendemain de la Première Guerre mondiale et dans le contexte de l’amitié franco-britannique.

 

Transporté dans l’univers des collèges britanniques, des fameuses  « red bricks universities », la brique rouge et les bow windows nous composent là une grande symphonie en rouges majeurs.

 

Récemment rénové, des bâtiments aux ravissants jardins délicieusement anglais, ces lieux incarnent une magnifique apologie de l’universalité de la connaissance et de la transversalité des échanges universitaires franco britanniques, désormais quasi millénaire entre nos deux grands royaumes, hum pardon, pays.

 

C’est ce genre d’endroit qui vous transporte et vous donne l’envie d’être un éternel étudiant, lire, composer, travailler, reprendre cent fois fois sur le métier l’ouvrage recommencé mais surtout aimer, être inspiré, peines d’amour perdues, l’ambiance shakespearienne du collège de Navarre, probablement la plus française des comédies anglaises, cet esprit vous vient par bouffée de volupté, en plein le souvenir, en plein dans le cœur :

 

From women’s eyes this doctrine I derive:

They sparkle still the right Promethean fire;

They are the books, the arts, the academes,

That show, contain and nourish all the world.

 

Des yeux des femmes, je tire cette doctrine :

Elles scintillent encore du vrai feu prométhéen ;

Ce sont les livres, les arts, les académies,

qui montrent, contiennent et nourrissent le monde entier.


Texte de Thomas Drelon

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